Bioplastiques EN 13432

Bioplastiques EN 13432.

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Les stades de transformation des matières premières végétales en Bioplastiques EN 13432 ou résines biodégradables et compostables.

Matière première pour le bioplastique EN 13432

Épi de Maïs

Pommes de terre

Pommes de terre

Remplaçant végétal du polyéthylène

Résine bioplastique EN 13432

Produits biodégradables et compostables bioplastiques EN 13432

Produits biodégradables et compostables

 

Bioplastiques EN 13432.

Les bioplastiques EN 13432 sont le terme générique court utilisé pour désigner les plastiques fabriqués à base de résines biodégradables et compostables.

Les bioplastiques sont fabriqués à partir de matières végétales (amidon de maïs, amidon de pommes de terre) et bientôt à base d’algues, manioc, bananes, miscanthus (roseau de Chine), canne à sucre et de l’action bactérienne.
Les bioplastiques les plus aboutis comprennent 90% de matière végétale, et sont 100% biodégradables et compostables, en respect de la réglementation européenne EN 13432 accompagné du marquage OK Compost délivré par les laboratoires AB Vinçotte et Din Certco. Ils servent actuellement toutes les applications industrielles en plastique souple, sur les mêmes matériels utilisés pour la transformation du polyéthylène, sous réserve de différents réglages et formation des utilisateurs.

Les bioplastiques issus de l’industrie de la chimie verte sont le reflet du développement industriel d’une nouvelle industrie. Ils sont une réponse aux nuisances considérables causées par l’utilisation du plastique depuis 50 ans dans l’environnement (faune et flore), et répondent sur le plan économique à l’augmentation continue du prix des matières premières pétrolières.

Les usages se multiplient avec l’augmentation des capacités de production dans le monde, qui fait régulièrement réduire le surcout immédiat des bioplastiques comparés aux plastiques issus de l’industrie pétrolière.

La grande question sur laquelle il est toujours compliqué d’apporter une réponse définitive (mais c’est celle qui doit intéresser les gouvernements de pays voulant gérer concrètement la problématique des déchets plastiques souples), est l’évaluation du coût complet des plastiques en polyéthylène sur tout leur cycle de vie (production, utilisation, destruction) comparé à celui des bioplastiques.

Un seul argument devrait pouvoir marquer les esprits : la destruction des bioplastiques par le compostage et la production d’engrais verts créée une valeur économique en l’espace de quelques mois. Les engrais verts peuvent ensuite se substituer en partie aux engrais issus de l’industrie pétrolière. De l’autre côté, chacun sait que les plastiques souples traditionnels mettent plusieurs centaines d’années à se retransformer … en pétrole.

Sur le plan systémique, et en particulier dans les pays du Sud, le choix des bioplastiques comme nouveaux emballages innovants doit permettre de faire évoluer les industries de transformation locales et permettre le traitement des déchets organiques.

Lire nos articles complets sur ce sujet sur les :
bioplastiques pour les marchés africains : problématiques environnementales et offres commerciales
bioplastiques pour les marchés européens : évolutions légales et offres commerciales

 

Date de publication : Août 2013
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Emballages biodégradables en Afrique

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